Tout sur l’avoine du Québec
Depuis quelques années, PRANA redouble d'efforts pour se procurer des ingrédients locaux et collaborer avec des agriculteurs de la région. En s'appuyant sur l'avoine québécoise pour nos récentes innovations, soit les Granolove, les biscuits Granolove et les barres tendres sans allergènes, on continue à promouvoir notre mission d'offrir des produits sains et abordables aux Nord-américains.
L’avoine dans le monde
La culture de l'avoine est importante dans plusieurs régions du monde, y compris au Canada. La Russie est le plus grand producteur, le Canada se classant au 2e rang bien qu’il est le premier exportateur mondial. La production mondiale d'avoine a beaucoup baissé dans les 50 dernières années, passant de 50 millions de tonnes dans les années 1960 à 20 millions de tonnes en 2010. Pourtant de plus en plus populaire chez les humains, l’avoine a cessé d'être l'aliment de choix pour animaux, maintenant remplacée par le maïs et l'orge, ce qui explique le déclin de production.
Au Canada, l'avoine est cultivée principalement dans les provinces des Prairies, en particulier en Saskatchewan et en Alberta. En 2020, le Canada a produit environ 3,3 millions de tonnes d'avoine, ce qui représentait environ 9% de la production mondiale.
L’avoine au Québec
L’avoine est cultivée au Québec, mais en quantités moins importantes qu'en Saskatchewan et en Alberta. En 2020, le Québec a produit environ 43 000 tonnes d'avoine, soit environ 1,3% de la production canadienne. La culture de l'avoine au Québec et au Canada est généralement associée à l'alimentation animale, bien que l'avoine soit également utilisée dans les produits alimentaires pour humains tels que les céréales pour le petit déjeuner, les barres granola et les produits de boulangerie.
L'avoine dans nos produits provient de la région du Saguenay. L'avoine est bien adaptée au climat de la région parce que la saison de croissance est relativement courte, l'été les journées sont chaudes et les nuits plus fraîches, ce qui favorise le développement des céréales comme l'avoine. Ceci dit, l'avoine est cultivée un peu partout au Québec de pars sa capacité d'adaptation à plusieurs types de sols et de météo.
Ce qui limite la culture de l'avoine au Québec est la demande pour des cultures émergentes avec des plus-values économiques intéressantes pour les producteurs. En d’autres mots, la culture du maïs et du soja est plus payante. Au Saguenay, il fait trop froid pour ce genre de culture, les cultivateurs doivent donc se tourner vers d’autres types de culture comme celle de l’avoine. Pour pallier cet enjeu de rentabilité pour les agriculteurs, des projets de recherches sont en cours afin de développer de nouvelles variétés d’avoine plus productives.
Culture de l’avoine
C’est vers la mi-mai que les agriculteurs d’avoine du Saguenay procèdent à ce qu’on appelle l'hersage, qui est un travail de la couche superficielle du sol pour briser les mottes de terre et égaliser le sol. On épand également du fumier pour fertiliser les sols. Dans la dernière semaine de mai, on sème l’avoine et du trèfle qui agira comme engrais vert et couvert végétal, puis on laisse la nature faire sa magie pendant l’été pour finalement récolter l’avoine vers mi-septembre. Après la récolte, on procède alors au nettoyage, à la transformation et à l’entreposage des grains.
Qualité de l’avoine
L’avoine et l’environnement
La culture de l'avoine peut être bénéfique pour l'environnement de plusieurs façons. L'avoine est une plante à croissance rapide qui nécessite peu d'engrais et de pesticides pour pousser, ce qui peut réduire les impacts négatifs sur l'environnement.
Culture de rotation efficace, elle aide à prévenir l'épuisement des nutriments du sol et à réduire la quantité de mauvaises herbes et de maladies des cultures qui peuvent affecter les cultures suivantes. La culture de l'avoine peut également améliorer la qualité du sol en augmentant la matière organique et en aidant à contrôler l'érosion. Lorsqu'elle est produite en bio l'avoine élimine l'utilisation de tous les produits de synthèse de par le fait même, elle améliore la qualité de l'eau et de l'air.
L’avoine et l’eau
L'avoine n'est pas gourmande en eau par contre elle va souffrir lors de sécheresse ce qui affectera son poids spécifique et sa qualité pour la consommation humaine.
La quantité d'eau nécessaire pour cultiver l'avoine dépend de nombreux facteurs tels que les pratiques agricoles, les conditions météorologiques et les caractéristiques du sol. Cependant, en général, la culture de l'avoine nécessite moins d'eau que certains autres grains tels que le riz et le maïs. En effet, selon des estimations, la culture de l'avoine nécessite environ 450 à 500 millimètres d'eau pendant toute la saison de croissance, tandis que la culture de riz peut nécessiter jusqu'à 2500 millimètres d'eau. Le maïs, quant à lui, nécessite environ 700 à 800 millimètres d'eau pendant la saison de croissance.
Cela étant dit, il est important de noter que la gestion de l'eau dans l'agriculture est une question complexe et que la quantité d'eau nécessaire pour cultiver l'avoine peut varier considérablement en fonction de facteurs tels que la disponibilité de l'eau, la qualité du sol et les pratiques agricoles. La culture de notre avoine du Saguenay est dépendante de l’eau de pluie puisque les champs ne sont pas irrigués. Les techniques de culture de couverture végétale utilisés par les agriculteurs permettent au sol d’absorber et de retenir plus d’eau et ainsi avoir une meilleure résilience au temps sec.
La santé des sols
Les sols en production biologique sont régis par le travail minimum du sol qui permet l'enfouissement des amendements (fumier par exemple), le contrôle des mauvaises herbes et complète le cycle du carbone en enfouissant partiellement les résidus de culture. Des techniques spécifiques à l’avoine sont utilisées pour améliorer la santé des sols.
Lorsque l’avoine est semée, on sème en même temps du trèfle qui prend plus de temps à lever et ne compétitionnera pas avec l’avoine. Le trèfle comme plante-abri a la capacité à couvrir le sol rapidement en début de saison et permet, entre autres, de réduire l’érosion du sol. En compétitionnant les mauvaises herbes au moment de l’établissement, il contribue à diminuer leur présence dans le champ.
Une la récolte de l’avoine terminée en septembre, le champ sera recouvert d’un beau tapis vert de trèfles. Le sol n’est donc jamais à nu. Le trèfle va capter la lumière, séquestrer du carbone et sa biomasse racinaire va construire un sol plus en santé. Ainsi, le trèfle assurera une meilleure fertilité du sol pour l’année suivante. À ce tapis de trèfle vert, les agriculteurs intègrent d’autres variétés de plantes pour former un couvert végétal qui va couvrir le sol, donc éviter encore une fois d’avoir un sol à nu, permettre de capter les minéraux disponibles durant cette période, stabiliser les sols avant l'hiver et améliorer la structure de ceux-ci. Comme le trèfle, le couvert végétal améliore la santé du sol pour la culture de l’an prochain. Il s’agit ici de travailler avec l’intelligence de la nature et donc de construire l’’auto-fertilité’’ du sol pour diminuer la dépendance aux fertilisants extérieurs.
Avantages nutritionnels et environnementaux de l'avoine biologique
L'avoine biologique présente certains avantages nutritionnels et environnementaux par rapport à l'avoine cultivée de manière conventionnelle.
Tout d'abord, l'avoine biologique est cultivée sans l'utilisation de pesticides et d'engrais chimiques synthétiques. Cela peut réduire l'exposition aux résidus de pesticides pour les travailleurs agricoles et les consommateurs, ainsi que réduire les impacts environnementaux négatifs associés à l'utilisation de ces produits chimiques.
En outre, l'avoine biologique est souvent cultivée dans des systèmes agricoles plus durables, avec une gestion plus attentive de la fertilité du sol et de la biodiversité. Cela peut améliorer la qualité du sol, réduire l'érosion et préserver la santé des écosystèmes environnants.
Sur le plan nutritionnel, l'avoine biologique peut être plus riche en certains nutriments en raison de la qualité du sol et des pratiques agricoles utilisées. Les études ont montré que les cultures biologiques ont tendance à contenir des niveaux plus élevés de certains nutriments, tels que les antioxydants et les acides gras polyinsaturés, par rapport aux cultures conventionnelles.
En outre, l'avoine est naturellement
- riche en fibres
- en protéines
- en vitamines B et en minéraux tels que le fer, le zinc et le magnésium.
- Elle peut également être une source d'énergie durable grâce à sa teneur élevée en glucides complexes.
L’avoine est une des plus vieilles céréales cultivées au monde et sa réputation sur le plan nutritionnel n’est plus à faire. L'avoine est riche en fibres, protéines végétales, vitamines B, magnésium et fer. Elle est reconnue non seulement pour son bon goût, mais aussi parce qu’elle procure un effet de satiété, aide à réduire le cholestérol et régularise le transit intestinal. Il était donc naturel pour nous de l’avoir incorporé dans nos nouveaux produits, d’autant plus qu’il vient d’ici!
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